| Quart aller - Nîmes : 23 - Rouen : 53 --- dimanche 7 mai 2017. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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| Après la pluie le beau temps, tout au moins côté météo car côté tableau d' affichage ce fut plutôt l' inverse en ce dimanche de second tour d' élection présidentielle et d' adieux de Philippe "Popo" Poggetti. Nîmes se retrouvait en face d' une équipe à structure professionnelle, entraînée par Richard Hill et unanimement considérée comme le (très) gros morceau du Jean-Prat. C'est sans complexe que les Nîmois, avec le vent, entrent dans le match, se faisant plus que respecter en conquête et ne cédant rien dans la prise d'initiative sous la conduite de la paire Solis-Simon Vilaret. Pas de round d'observation, du très bon rugby de mouvement, et au bout de 10 minutes Rouen mène par 12 à 7, 2 essais contre un de Bastien Vilaret. Puis ce seront 20 minutes où Nîmes, sur son nuage, enchaînera les points, 2 pénalités et un drop de Simon Vilaret, un essai (transformé) de Robbe : 23 à 12 pour les locaux à la 30ème minute, on y croit. Cependant les Normands vont réagir, une pénalité, un essai transformé et ils atteignent la mi-temps avec un seul petit point de retard, 23 à 22 pour Nîmes. Le vent favorable, une accélération du rythme, un banc rouennais aux gabarits tout aussi impressionnants que les titulaires, la fatigue parfaitement compréhensible des locaux vont conduire à une seconde mi-temps déséquilibrée : une pénalité dès la reprise redonne l' avantage à Rouen et ensuite 4 essais transformés vont sceller le sort de ce quart aller, mais sans doute aussi retour. Certes ces trente points d'écart font mal, certes la victoire rouennaise est incontestable, mais le score aurait été très certainement beaucoup moins sévère avec un arbitrage plus rigoureux sur les fautes des visiteurs, arbitrage qui a conduit à faire tourner le compteur beaucoup trop vite. Chapeau quand même aux Nîmois dont, une fois encore, la solidarité et le courage ont été exemplaires et un petit regret, celui de voir Tavité spectateur. Le déplacement à Rouen va être difficile mais devrait donner lieu à encore plus de jeu, toute pression éliminée. Et, pour terminer sur une bonne impression, l' arrivée des Belascain au cours de la troisième mi-temps, avec leur billet pour les seizièmes en poche. |
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